Dormir en avion, impossible, pensez-vous ! Finalement pas tant que cela. La plupart des passagers ont bien conscience de la nécessité de dormir sur certains vols. Ce serait regrettable de subir les conséquences d’une nuit blanche, à l’arrivée de votre voyage. De plus, les vols de nuit sont beaucoup plus calmes et silencieux que les vols de jour. Tout est mis en œuvre pour favoriser une plus ou moins courte nuit de sommeil dans l’avion. Voici 4 conseils complets afin que dormir en avion rime avec simplicité et repos !
Conseil n°1 : sélectionner le bon siège pour bien dormir en avion
Dormir pendant un vol implique de bien réfléchir au choix de son siège. Omettons la sélection d’une place en business classe, qui offre tout le confort que peut proposer une cabine d’avion. Concentrons-nous sur les possibilités offertes par un voyage en classe économique. Suivez le guide !
1) Les sièges à éviter
Lors de l’enregistrement, certains sièges sont à proscrire si vous nourrissez l’espoir de dormir.
- Ceux du milieu, notamment sur les côtés de la cabine : ils cumulent tous les inconvénients. Pas de place pour étendre ses jambes, accoudoirs à partager, dérangement assuré par le voisin qui souhaite aller aux toilettes.
- Ceux proches des toilettes : passages réguliers, voire file d’attente et discussions entre voyageurs.
- Ceux proches des espaces réservés à l’équipage : à noter que ce sont ceux parfois proches des toilettes également… et des issues de secours. Hôtesses et stewards s’y agitent pour assurer leur service. Les passagers viennent pour boire. Et cela peut devenir le dernier lieu où l’on cause !
2) Les sièges conseillés
Notons que chaque siège possède ses avantages et ses inconvénients.
Les sièges au niveau des issues de secours : si vous êtes prêts à avancer quelques deniers supplémentaires, ces sièges, sur les côtés, permettent d’allonger les jambes. Et quand on est grand, c’est quand même le bonheur. De plus, aucun risque qu’un passager de devant ne vienne incliner son siège et vous prendre en sandwich. Pas d’enfants à côté de vous. Seuls des adultes en capacité d’ouvrir l’issue de secours sont autorisés. Néanmoins, si l’avion possède des rangées centrales, de très jeunes enfants peuvent être à votre niveau. C’est en effet ici que sont installés les lits pour bébé.
Les sièges près des hublots : de quoi caler votre tête contre la carlingue en ajustant un petit coussin, le choix de baisser ou non le store du hublot. Pas de risque d’être dérangé par le voisin qui se lève ou par un passager qui percute votre pied qui dépasse dans l’allée. C’est plutôt une bonne place pour dormir !
Conseil n°2 : s’habiller avec des vêtements confortables
Sans aller jusqu’à se mettre en pyjama, se vêtir de vêtements douillets, chauds, amples pour dormir dans l’avion est essentiel.
Et si vous effectuez un voyage professionnel, avec une réunion programmée dès l’arrivée, vous aurez le temps de vous changer dans les toilettes de l’aéroport.
Deux éléments sont à prendre en compte au niveau vestimentaire pour bien dormir dans l’avion.
- Favoriser la circulation sanguine : bannissez tout vêtement trop serré, trop cintré. Vive le pantalon en molleton, le sweat ou pull ample. Et si l’on est vraiment sujet à des troubles de la circulation veineuse, on opte pour des bas ou collants de contention. Même si on revient d’un pays chaud.
- Se couvrir suffisamment : il fait froid dans l’avion, d’autant plus quand on dort. Ce n’est pas pour rien que les compagnies aériennes mettent souvent à disposition une couverture polaire. Protégez vos extrémités et notamment vos pieds avec des chaussettes épaisses et chaudes. En business classe, cet accessoire est parfois proposé ! Si votre sweat est à capuche, il protégera votre tête, vos oreilles, votre cou de l’air conditionné.
Conseil n°3 : apporter ces accessoires incontournables pour dormir en avion
Voici quelques accessoires qui pourront vous accompagner durant votre voyage et améliorer votre sommeil.
#1. L’oreiller cale-nuque
Encore appelé oreiller de maintien ou oreiller cale-tête, il est certes encombrant (excepté les modèles gonflables). Plus pratique et confortable que le petit coussin rectangulaire, il s’adapte à votre nuque. Il sera votre allié pour un sommeil profond sans torticolis au réveil. Il vous évite la tête qui tombe régulièrement en avant et vous réveille. Vous pourrez le réutiliser lors de voyages en voiture ou en train. (découvrir notre comparatif des meilleurs coussin de voyage)
#2. Les bouchons d’oreilles
Plus communément appelés Boules quies, ces bouchons peuvent être équipés de filtres anti-pression. Ils soulageront alors les personnes sujettes aux douleurs auriculaires liées aux changements de pression. Si un casque anti-bruit est radical pour s’isoler des émissions sonores des moteurs et de la soufflerie, il est néanmoins plus cher. Il est aussi plus encombrant et plus gênant pour caler sa tête que des bouchons. Sinon, à défaut d’être équipé, essayez de diffuser un doux fond sonore dans des écouteurs.
#3. Le masque de sommeil
Dénommé également masque de nuit ou masque anti-lumière, il prend peu de place. Il sera très utile pour les personnes qui ne s’endorment que dans le noir. Car même si la lumière est atténuée pendant les vols de nuit, il ne fait jamais complètement noir dans la cabine.
#4. Les chaussettes de nuit et surchaussures
Nous l’avons vu, la nuit, il fait froid. S’équiper de chaussettes chaudes pour dormir contribuera à rendre votre nuit meilleure. Et comme enlever ses chaussures améliore considérablement le confort, se doter de surchaussures n’est pas du luxe. Pas besoin de se rechausser pour circuler dans l’avion.
#5. La couverture légère mais chaude
La nuit, la température intérieure de la cabine est encore plus basse que le jour. Pour dormir, il vaut mieux ne pas trop chauffer. Néanmoins, si le corps a trop froid, l’endormissement peut être compliqué. Au cas où la compagnie aérienne ne fournisse pas une couverture polaire, munissez-vous d’une version thermique dans laquelle vous pourrez vous blottir.
Conseil n°4 : tester des solutions naturelles pour trouver le sommeil durant le vol
Quand certains ont la chance de pouvoir s’endormir partout, d’autres éprouvent des difficultés même dans leur lit. Alors dormir en avion est de l’ordre du rêve. À priori, rien n’interdit de tester quelques solutions naturelles pour trouver le sommeil durant le vol… Rien, sauf, si le pays d’arrivée a émis des restrictions. Evitez par exemple l’usage de CBD, le fameux cannabis thérapeutique, parfois conseillé pour se détendre lors de forts états anxieux. Il n’est pas autorisé partout dans le monde. Les médicaments alternatifs listés ci-dessous sont disponibles en France, sans ordonnance et traditionnellement approuvés. Tester leur effet avant le vol est préférable.
- Les fleurs de Bach : ces 38 fleurs agissent chacune sur des émotions précises. Un des mélanges les plus connus en la matière est le Rescue. Deux pulvérisations, à renouveler, permettent d’atténuer les angoisses, le stress et de diminuer le rythme cardiaque.
- Les huiles essentielles : on poursuit avec les huiles, dont leurs vertus sont de détendre et de lutter contre le stress. L’idéal est de rencontrer un professionnel de santé, spécialiste des huiles essentielles afin qu’il conseille le mélange le plus adapté à la situation.
- L’homéopathie : encore des plantes, mais dans une autre formulation. Souvent prescrite en cas de mal des transports, la cocculine apaise et réduit les nausées éventuelles. La camomille, la passiflore et la valériane sont des plantes régulièrement conseillées pour améliorer le sommeil. N’hésitez pas à consulter un médecin spécialiste pour qu’il vous prescrive le traitement adéquat. (découvrir les meilleurs plantes qui vous aident à dormir)
- La mélatonine : cette hormone du sommeil est produite naturellement par notre corps, généralement à la tombée de la nuit. Sa prescription sert notamment à recaler le sommeil de personnes souffrant de jet-lag, le fameux décalage horaire qui s’installe parfois au retour de vacances lointaines. Prise au moment de monter dans l’avion, elle va provoquer artificiellement l’envie de dormir. Lorsque Morphée se présente avec son plateau de bâillements et qu’il vous prend l’envie de frotter vos yeux, c’est qu’il est l’heure !
FAQ – Dormir en avion
Bannir toutes formes de somnifère
Nous venons de parler de solutions naturelles pour favoriser l’endormissement. Aller plus loin en avalant un somnifère est loin d’être une bonne idée.
- Ce médicament est interdit dans certains pays (une prescription pourra être exigée). Il assomme tellement que les risques d’être totalement dans les vapes à l’arrivée sont grands. Selon la durée du vol, la nuit, déjà naturellement réduite vu les conditions, peut s’avérer fort courte… mais les effets du somnifère restent les mêmes.
Consommer l’alcool avec modération
Si un repas est prévu à bord de l’avion et qu’un verre de vin est proposé, laissez-vous tenter, cela n’a jamais fait de mal. Mais boire un, voire deux verres d’alcool fort pour mieux dormir est un leurre. Peut-être que le breuvage assomme et facilite le sommeil, mais ses effets au réveil ne sont pas glorieux.
Éviter de se lever plus tôt
Se lever plus tôt le matin du départ en voyage pour avoir plus vite sommeil le soir au moment de décoller est une fausse bonne idée. L’objectif est plutôt d’emmagasiner des heures de sommeil avant de partir, pour compenser celles qui ne se feront pas pendant le vol.
Les quelques conseils pour favoriser un bon sommeil en avion sont les mêmes que ceux donnés pour mieux dormir, quel que soit le lieu.
● manger léger.
● éviter les écrans et privilégier la lecture, même si tous ces films à disposition font extrêmement envie.
● pratiquer une séance de méditation : certaines compagnies proposent des audios pour méditer et s’endormir. (découvrez comment méditer pour bien dormir)
● bouger régulièrement : à la maison, en cas d’insomnie, il est conseillé d’aller faire un petit tour dans sa maison. Dans l’avion, bouger et s’étirer sont vivement recommandés pour détendre le corps et ne pas faire le plein de courbatures après le voyage.
Plus spécifiquement,
● Voyager léger en cabine est préconisé si la peur des voleurs est trop prégnante. Certains passagers ne ferment pas l’œil de crainte qu’on ne leur vole leur appareil photo, leur téléphone, leur ordinateur. Dans ce cas, une valise avec seulement quelques affaires de toilette et vêtements de rechange fera l’affaire. Et hop, le stress et la rumination s’envolent !
● Boire beaucoup d’eau permet de contrer l’assèchement provoqué par l’air pressurisé.
● Caler son sommeil quelques jours avant le décollage sur l’heure effective d’endormissement du jour J peut être une bonne astuce… Enfin, essentiellement pour les personnes qui s’endorment quotidiennement à la même heure !
