Son rôle de stimulation des sécrétions hormonales
Cette fonction est primordiale en particulier chez le bébé et durant l’enfance, période à laquelle la production des hormones de croissance est nettement favorisée par le sommeil.
Chez l’adulte, le sommeil stimule notamment la sécrétion d’insuline, de prolactine et de testostérone.
Le manque de sommeil peut créer de nombreux désordres hormonaux comme par exemple des anomalies sur le cortisol ou bien l’insuline. Ces derniers jouent un rôle essentiel sur la gestion du poids. Ainsi une mauvaise qualité de sommeil peut modifier le métabolisme de base et celui des glucides.
Mais quand nous parlons de sommeil et sécrétion hormonale, il est difficile de ne pas citer la mélatonine, l’hormone du sommeil. Cette hormone fait couler beaucoup d’encre et elle est souvent associée à la lumière. C’est une association logique puisqu’elle est photosensible et la lumière l’inhibe. Cela peut être formidable lorsque cet effet est recherché, notamment avec la luminothérapie qui permet de resynchroniser notre horloge biologique lorsque cette dernière est décalée. Cela peut servir dans le cadre du retard de phase de sommeil (couche-tard) mais aussi dans le cas inverse de l’avance de phase pour ceux qui se couchent trop tôt (souvent des sujets âgés).
Le problème avec cette hormone somnifère, c’est qu’elle se trouve être très sensible à nos grands ou petits écrans. Le dangers vient du fait que cette lumière nocturne bleutée bloque la sécrétion de mélatonine et envoie ainsi un message « on » d’activité à notre cerveau. Vous l’aurez compris, avoir un écran dans son lit c’est comme dire à notre cerveau qu’il fait jour et qu’il faut de ce fait, nous maintenir en état d’éveil.
Découvrez les différents rôles du sommeil :
Sommaire du dossier :
Rôle du sommeil
Le sommeil par âge
Causes des troubles
Les cycles du sommeil
Statistiques du sommeil en France
Le manque de sommeil