Le mal de tête après la sieste: D’où cela vient ?

Vous profitez d’un repos censé être revitalisant pour être cueilli par un mal de tête après votre sieste ? Ce phénomène déroutant peut avoir diverses origines : mauvais oreiller, manque d’eau, mais aussi problèmes respiratoires. Découvrez pourquoi le mal de tête après la sieste n’est pas si rare que ça. Identifiez le type de migraine dont vous souffrez et explorez les solutions pour y remédier. Des facteurs tels que la qualité de la literie, un trouble respiratoire, l’insomnie chronique, le bruxisme, la grossesse, une maladie et son traitement peuvent influencer cette expérience désagréable. 

Pourquoi un mal de tête après une sieste?

mal de tête après sieste

Les maux de tête après une sieste peuvent être déconcertants : on en vient à regretter de s’être endormi alors qu’on est censé se réveiller plus en forme ! Ces migraines peuvent avoir différentes origines.

L’hygiène du sommeil

L’hygiène du sommeil couvre à la fois vos habitudes de sommeil diurnes et la qualité de votre literie et de votre environnement. Ainsi, assurez-vous que votre matelas ou votre oreiller ne sont pas trop déformés, sinon vous risquez d’adopter une position inconvenante en dormant. Et celle-ci peut provoquer des tensions musculaires à la base du crâne, entraînant des céphalées. 

Par exemple, si votre oreiller est trop mou, votre tête sera trop basse. Vos cervicales ne seront plus alignées avec votre colonne vertébrale. Cela peut créer une torsion et donc une tension musculaire. On en ressort parfois avec un torticolis ou un mal de tête après la sieste ou au réveil le matin. En inclinant votre tête de 10 à 30° par rapport à la surface du matelas, vous facilitez l’irrigation et la circulation sanguine de votre cerveau. 

Il convient également de regarder du côté de la qualité de vos nuits : êtes-vous sujets aux insomnies ? Avez-vous des horaires de coucher et de lever irréguliers ? Le manque de sommeil ne parvient pas toujours à être atténué par des siestes. Il peut aussi être la cause de tels maux de tête.

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Les problèmes respiratoires

Les troubles respiratoires, tels que l’apnée du sommeil, sont aussi inscrits au tableau des coupables en cas de mal de tête après la sieste. Des pauses respiratoires pendant un assoupissement diurne peuvent perturber le cycle de sommeil, entraînant des maux de tête à l’éveil. Sans compter qu’une apnée obstructive du sommeil intense et non traitée ne permet pas un sommeil récupérateur. Or un sommeil de mauvaise qualité peut également être la cause de céphalées après les siestes. 

À noter que la sinusite peut aussi entraîner des réveils avec une barre au front, une douleur autour des yeux, l’impression d’avoir une enclume à la place du nez. La position couchée accentue la souffrance provoquée par l’inflammation des sinus et la non-évacuation des mucosités. 

Le bruxisme

Le bruxisme nocturne se caractérise par un grincement involontaire des dents, souvent associé au serrement des mâchoires. Il se produit généralement pendant le sommeil et parfois en journée. L’origine de ce problème est multifactorielle : stress, anxiété, problèmes dentaires ou facteurs génétiques. Le bruxisme peut entraîner des douleurs faciales, des maux de tête, des troubles du sommeil, des dommages aux dents et à la mâchoire. 

En effet, la contraction musculaire nécessaire pour serrer les mâchoires crée des tensions crâniennes, à l’origine de céphalées. Utilisation d’une gouttière dentaire, gestion du stress, voire médicaments relaxants musculaires font partie des approches proposées pour palier ce problème.

La grossesse

Chez les femmes enceintes, les maux de tête peuvent avoir plusieurs causes, et être présents même après des siestes de récupération. Parmi les facteurs déclencheurs, citons :

  • les hormones et leur dérèglement : augmentation des niveaux d’œstrogènes, de bêta-HCG et de progestérone…
  • la fatigue intense due à la forte sollicitation de l’organisme pendant la grossesse ;
  • le stress et les tensions émotionnelles 
  • le manque de sommeil, en raison de l’anxiété, mais aussi de difficultés à trouver des positions confortables au fil des mois ;
  • la déshydratation.

Mal de tête au réveil: les remèdes possibles

Les maux de tête au réveil peuvent avoir des causes variées. Il est possible de traiter les symptômes. Mais agir sur leurs origines reste la solution la plus efficace. 

mal de tête au réveil

Hygiène de vie: hydratation, nutrition et literie

Pour limiter le mal de tête au réveil, le remède simple et naturel à adopter concerne l’hygiène de vie. Il est en effet préconisé :

  • d’avoir un oreiller et un matelas en bon état, adaptés à sa morphologie et posture de sommeil ;
  • de s’hydrater suffisamment tout au long de la journée et de limiter la prise d’alcool ;
  • de s’alimenter de façon équilibrée, sans sauter de repas, pour éviter les chutes de glycémie et les excès de sucre et de gras ;
  • d’avoir des heures de coucher et de lever régulières, pour ne pas accumuler de dette de sommeil

Techniques de relaxation et gestion du stress

Le stress et la surcharge mentale font partie des facteurs déclencheurs des céphalées. Agir sur ces éléments permet de prévenir et diminuer les risques de mal de tête au réveil. Des pratiques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga, la sophrologie peuvent aider à réduire la tension physique et mentale. Le sommeil n’en est que plus paisible. À chacun de trouver la réponse la plus adaptée à ses besoins.

Approches médicales pour traiter les maux de tête au réveil

  • Médicaments pour soulager les symptômes

En cas de mal de tête au réveil, le remède le plus courant est la prise d’analgésiques tels que le paracétamol. Il permet d’apporter un soulagement rapide dans la plupart des cas. Néanmoins, si ces céphalées sont récurrentes, seul un professionnel de santé pourra déterminer leurs causes et le traitement approprié.

  • Consultation médicale pour des causes sous-jacentes

Un mal de tête occasionnel après une sieste ou au réveil n’est généralement pas préoccupant. Mais s’il devient persistant et s’intensifie, une consultation médicale est recommandée.

Un professionnel de santé pourra détecter des problèmes tels que l’apnée du sommeil, les troubles de la vision, une dépression, des effets secondaires de traitement en cours, etc. C’est notamment le cas pour les médicaments qui tendent à soulager l’impact de la narcolepsie et des crises de cataplexie (épisodes passagers de faiblesse musculaire) dans la vie quotidienne, en limitant les phases de somnolence diurne

Durant la grossesse, des maux de tête persistants au troisième trimestre nécessitent une consultation rapide. Ils peuvent être la conséquence d’une pré-éclampsie. Enfin, des maux de tête associés à des nausées et vomissements au réveil ou des picotements, voire de la paralysie dans le bras sont à prendre très au sérieux. 

FAQ – Mal de tête après une sieste 

Quels sont les types de maux de tête ?

On distingue 3 types principaux de maux de tête :
‣ La céphalée de tension se traduit par une douleur sourde, au niveau des tempes, tel un étau qui enferme le crâne. Elle peut être causée par le stress, les troubles du sommeil, la douleur cervicale ou mandibulaire ou la tension oculaire.
‣ La migraine : ce mal de tête pulsatile survient par crises et peut toucher un côté de la tête ou les deux. Des nausées ou une intolérance au bruit, à la lumière, aux odeurs l’accompagnent parfois. Cette migraine peut être déclenchée par un manque de sommeil, des changements de temps, la faim, une stimulation excessive des sens, le stress, une déshydratation, des changements hormonaux ou d’autres facteurs.
‣ La céphalée de Horton ou algie vasculaire de la face : elle est classée parmi les souffrances les plus insoutenables qui existent. Il s’agit d’une douleur aiguë de la tempe ou autour de l’œil, d’un seul côté de la tête. Elle dure de 30 minutes à 1 heure. Elle est due à une dilatation des vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau et le visage.
À noter qu’en cas de poussée brutale d’hypertension artérielle, des céphalées importantes peuvent se manifester, avec potentiellement une rougeur de la face, des bouffées de chaleur et un inconfort général.

Combien de temps doit durer une sieste ?

La durée idéale d’une sieste varie en fonction de chaque personne. Généralement, une courte sieste de 15 à 30 minutes offre des bienfaits sans entraîner de somnolence post-sieste. Cette période permet d’atteindre les stades légers du sommeil, favorisant la récupération cognitive. Une sieste plus longue, entre 60 et 90 minutes, inclut un cycle de sommeil complet, améliorant la mémoire et la créativité. Cependant, en dépassant les 90 minutes, on peut afficher un état comateux et inconfortable au réveil. Le risque est également de décaler l’endormissement.

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